mercredi 27 mars 2013

LOGORALLYE

Raconter la même histoire, sous deux angles différents, à partir de mots imposés :
chemisier, pluie, restaurant, accident, chat, palpitations, dénoué, malingre, immeuble, semblable.
1ère version : Raconter une histoire vu d'un oeil extérieur, le narrateur ne fait pas partie de l'histoire, il observe une scène et la raconte à la troisième personne, comme si elle était filmée. Utiliser les mots imposés dans le désordre.
2ème version : raconter la même histoire mais à travers l'oeil d'un des personnages. Cette fois-ci, on utilise la première personne du singulier, et le lecteur doit savoir tout ce que ce personnage fait, pense ou dit. Utiliser les mots imposés dans l'ordre.


UN ACCIDENT QUI AURAIT PU MAL TOURNER
1 - Juste devant l'immeuble rouge où stationne d'habitude un bus, des enfants jouaient à courir derrière un chat tout pelé, qui réussit tout de même à échapper à ses poursuivants. La mère de l'un deux, le chignon à moitié dénoué, s'avança vers eux en tenant un chien malingre. C'est à ce moment-là que la pluie se mit à tomber, semblable à des hallebardes. Son chemisier fleuri fut tout trempé un quelques secondes et elle voulut se réfugier sous le kiosque du restaurant. Elle se mit à courir sans regarder avant de traverser et ce fut l'accident. Son corps rebondit sur le capot, l'envoyant en l'air, puis elle retomba sur la chaussée avec un drôle de bruit. Puis, plus rien ne bougea, sauf quelques palpitations sous son chemisier désormais ruiné. Elle se mit à genoux, se tâta, récupéra la laisse du chien qui lui n'avait pas bougé d'un pouce, se releva et envoya un coup de pied sur la voiture à pédales de son rejeton en le traitant de tous les noms. Puis, elle partit, perchée sur ses talons hauts, en tirant sur la laisse pour que le chien avance.

2 - Oh mince ! Mon chemisier est trempé et tout déchiré. C'est pas possible qu'une si belle journée soit gachée par cette pluie soudaine et que je me retrouve à genoux au beau milieu de la route. Quel petit con, ce gamin ! Je voulais juste me mettre à l'abri sous la tonnelle du restaurant d'en face avec Médor, quand Maxence a déboulé du coin de la rue avec sa caisse à pédales.
- "Non mais, ça va pas, t'aurais pu provoquer un accident plus grave ! Heureusement qu'il n'y avait pas un chat".
bon, j'en suis quitte pour un vol plané sur le goudron, des tâches sur mes vêtements et quelques palpitations.
- "Et mon coeur, t'y a pensé, Max, à mon coeur ?"
J'ai du bien amuser la galerie, les quatre fers en l'air sur le capot d'une voiturette rouge ! Ah je vais en entendre parler pendant des semaines dans le quartier ! Quel plouc ce gamin ! Son père tout craché, à ne faire que des conneries, sans jamais réfléchir.
Bon il va falloir aussi que je me recoiffe car mon chignon est tout dénoué, mais ça attendra.
- "Eh, le chien, tu viens ? Ta gamelle t'attend et va falloir que tu te remplumes un peu, t'es trop malingre".
 Je devrais quand même aller voir le véto en bas de l'immeuble rouge juste en face, car il fait peur à voir mon cabot, en tout point semblable à un vieux coyotte décharné.
Guiseppa



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