mercredi 27 février 2013

Les Mots du Ciel

Depuis des dizaines de milliers d’années, nous contemplons les cieux, perplexes ou admiratifs. Daniel Kunth, « Dans les mots du Ciel » CNRS éditions, est parti de cette constatation : « Les mots du ciel pullulent, se déguisent, désertent, procréent, fondent des familles ».

L’infini fait rêver, suscite crainte et respect, invite aux voyages. Le ciel est longtemps resté muet et ne livre que de rares messages, toujours codés. Notre langue et notre imaginaire conservent pourtant la marque de contacts permanents avec lui.

Pour cet exercice :

Trouver des mots qui sont inspirés par le mot « CIEL ».
Trouver d'autres mots susceptibles de rimer avec mots trouvés.
Créer un poème sur le thème du ciel avec des
rimes de terminaison (30 mn maximum)

Quelques poèmes, travaillés à l'atelier :




1. ANDROMEDE

Sous mon ciel de lit
Bien allongé, regardant la nuit
Je me surprend d'être astronaute
Communiquant comme un internaute

Je m'élève comme une fleur de roseau
Je m'envole comme un oiseau
Poussé par le vent vers le soleil
Ainsi, je plane dans mon sommeil


Si le ciel voilé de cumulus
M'empêche de vibrer avec Sirius
J'irai voir Andromède
Pour lui demande de l'aide
Sioul Nobel


2. DU CRÉPUSCULE A L'AUBE


Au firmament violet et funeste
Quand la lumière laisse tel un zeste
Une auréole dans le crépuscule
Je me sens minuscule

Tête dans les étoiles, les yeux en l’air
Bercée pour la douce lumière lunaire
Je m’envole pour un pays imaginaire.


Surplombant planètes et comètes
Propulsée au gré des vents telle une girouette
Je m’élève vers l’horizon céleste.

Croisant Cassiopée
Au sommet de la canopée
Des nuages orageux,
Je m’imagine tel un dieu
Lançant des éclairs
Laissant ruisseler à l’infini
Des perles et des poussières d’air
Sur la Terre engourdie.

Très loin, aux confins de la Galaxie,
Au bord de l’asphyxie et de l’hypoxie,
Je devine au-delà de l’univers
Comme un immense désert

Pourtant à l’aube, sur la toile de la nuit
Les astres vont s’éteindre peu à peu
Laissant l’azur et le bleu
Reprendre leur hymne à la vie.
Guissepa



3. LE CIEL DE TES YEUX

Quelle invitation au voyage
dans l'azur infini où l'on nage !

Les yeux scrutant à travers les constellations,
en quête d'un signe ou d'imagination,
Tel un oiseau, je vole vers les étoiles.

La canopée de l'univers est ma toile.
Je dessine mes rêves, vois mon avenir,
peuplé d'astres et de soleil,
d’éther bleu à tes yeux pareils.
Myrtille









A suivre......


vendredi 22 février 2013

Soirée Parole et Musique au Marin

Le SI MAgique 972 organise une soirée Parole et Musique Poétique "Les Racines de la Liberté, Rasin' Libèté" le samedi 02 mars 2013 à 19 h, avec une mise en scène signée Jean-Paul Montenot (vice-président Culture de l'ASCE Martinique)

Cliquer sur l'image pour l'agrandir



dimanche 10 février 2013

Vacances

En raison des vacances et fêtes de mardi gras, il n'y aura pas d'atelier d'écriture créative le mardi 12 février 2013. Reprise le mardi 19 février à 14 h, lieu habituel. 

jeudi 7 février 2013

CARNAVAL


A quelques jours de Carnaval dans les rues de Fort de France et des autres communes de Martinique, un petit exercice autour de cette fête. Un texte à "trous" à remplir selon son inspiration.


1 - C'est le temps du Carnaval
La belle et sa nudité à peine masquée
Oui, c'est une chose étonnante qui provoque
Toute cette agitation autour des chars

Les gens rient, ils se déguisent
Et au son des tambours
Ils dansent inlassablement et frénétiquement
A voir, c'est vraiment un défoulement total.

Arlequin, Pierrot La Lune et bien d'autres toujours
Sont au rendez-vous de ces vidés*
Ils dansent, ils se dandident et se pavanent
Avec joie devant la foule des diables rouges
C'est le Carnaval comme chaque année.

Oui, ce mélange de couleur qui frétille
Au son des voix qui scandent des mots gras
Nous font chaud au coeur et nous mettent des pleurs
Toute à la joie de ce carnaval.
Vive Carnaval


2 - C'est le temps du carnaval
La belle et Vaval
Oui, c'est une chose, c'est la grande parade
Toute cette effervescence de rouge et de diables

Les gens rient, ils se déguisent
Et au son des tambours
Ils dansent, rient et crient
A voir, c'est vraiment la fête du peuple

Arlequin, Pierrot La Lune et bien d'autres toujours
Sont au rendez-vous avec les groupes à pieds
Ils dansent, ils se tortillent, sautent
Avec joie, et les touloulous*, la reine, les masques sont au rendez-vous
C'est la semaine "gras" de chaque année

Oui, ce mélange de couleur qui vibrent aux sons des cris
Au son des voix qui pétillent dans les vidés*
Nous font chaud au coeur et nous mettent de
La joie, du bonheur dans la fête carnavalesque
Toute à la joie de Vaval avant sa mort
Vive le Carnaval.



3 - C'est le temps du Carnaval
La belle et son prince sont partis au vidé*
Oui c'est une chose à voir, à regarder, à faire
Toute cette fête en rouge et noir.

Les gens rient, ils se déguisent
Et au son de la musique des tambours
Ils dansent, ils chantent sous leurs masques et leurs perruques de touloulous*
A voir, c'est vraiment burlesque.

Arlequin, Pierrot La Lune et bien d'autres toujours
Sont au rendez-vous avec les diables et les reines
Ils dansent, ils se pavanent sur les chars
Avec joie, jusqu'à la crémation de Vaval
C'est les pleurs des veuves qui nous font rire chaque année.

Oui, ce mélange de couleur qui ravive les maquillages
Au son des voix qui hurlent sur les bwadjaks*
Nous font chaud au coeur et nous mettent de
La bonne humeur toute la semaine
Toute à la joie de faire éclater quelques feux de bengale.
Vive le Carnaval.


*Vidé = défilé ; Touloulou = personnage déguisé de la tête au pied, endimanché, masqué, perruqué, généralement des femmes, qu'on ne peut pas reconnaître ; bwadjaks = véhicule généralement hors d'usage, repeints au gout de chacun et transformé en chars motorisés et sonorisés

mardi 5 février 2013

RESPECT

Le quatrième atelier a été l'occasion de travailler sur l'association d'idées. Autour du mot RESPECT, les participants ont écrit tous les mots qui leur venaient à l'esprit pour constituer un pôle idéel (une réserve de mots). L'exercice demandé consistait ensuite à écrire une dizaine de lignes en reliant les différents mots trouvés par des phrases pour en faire un texte compréhensible. Tous types de textes étaient acceptés.


1. J'attire votre attention sur le manque de considération dont vous faites preuve régulièrement entre vous. La politesse veut que l'on se montre attentif et tolérant. Vous méritez plus de respect et d'amour. Un sourire, une amabilité, un merci, ça ne coûte rien et ça fait tellement de bien.

2. Dans toute forme de vie, de civilisation, il existe le respect. S'il faut rester courtois tout en faisant attention, il est bon d'être poli et aimable. Il peut prendre forme par le sourire, le regard et l'attention que l'on porte aux autres. L'amour, la fidélité ou l'attention sont des marques puissantes qui traduisent la considération ou la dimension qui fait vivre l'être humain. Le droiture assure, s'impose dans chaque acte et donne à tout être la mesure qu'on porte à celui qui le dit.
Le respect aussi se traduit par la politesse, le regard attentif, l'interêt aux valeurs de la vie. Il doit y avoir du sentiment dans ce qu'on apporte aux choses de la vie, le respect.

3. Mesdames et Messieurs bonsoir,
Ce soir, nous allons débattre tous ensemble des difficultés qu'ont vos enfants à respecter les personnes et les biens, et à se faire respecter eux-mêmes. Comme nous l'avons souligné dans le courrier d'invitation à cette conférence sur le respect, l'équipe enseignante a remarqué depuis la rentrée le peu de considération dont font preuve les élèves à son encontre. Le système scolaire n'a pas pour vocation première d'apprendre aux enfants des choses aussi simples que de dire bonjour ou merci. La politesse, la courtoisie, la franchise s'apprennent en famille. Certes, les enseignants sont là pour aider à plus de tolérance, de mérite, de reconnaissance. On ne demande pas aux enfants de faire la révérence, mais de porter plus d'attention à leurs camarades, et aux encadrants, de saluer en entrant ou en sortant d'un bureau et surtout d'être plus aimable avec leur Conseiller Principal d'Education.


SOUVENIRS (bis)

Composer un  acrostiche  avec le mot SOUVENIR.


Si on allait rechercher dans sa mémoire
Ou au fin fond de son cerveau
Urgemment quand on en a besoin, tous les
Vestiges de notre passé, nous serions
Ebahis de voir que tout est là, bien classé,
Net dans notre tête.
Irréel ? Non car les souvenirs
Restent à jamais gravés en nous.
Guisepa



Souvenirs, souvenirs de mon enfance
Oubliés, endormis, endoloris
Usés par le temps qui passe
Vidés de toute consistance
Emmurés dans le silence
Nettoyés par les années
Invisibles mais toujours présents
Relégués depuis longtemps aux oubliettes
Souvenirs, souvenirs, venez donc m'habiter !
Guisepa



Sentir le froid des vieux souvenirs
Oublier pour mieux aimer
Unir ses efforts et
Voir les effets
Envisager l'avenir sans froid et faire
Naître de sa volonté un climat
Insolite pour
Renaître de son passé.