lundi 3 juin 2013

JEU DES CADAVRES EXQUIS

Cadavre Exquis : A partir d'une liste de désagréments et petits ennuis quotidiens, écrire à plusieurs mains, une histoire sur le thème "Une semaine infernale".

Une semaine pourrie
Ce 1er jour de la semaine, mon réveil n'a pas sonné. Je ne le programme pas pour me réveiller, car je me réveille très tôt, beaucoup trop tôt, mais juste pour me signaler qu'il est temps de me lever. Je suis donc à la bourre. Je me prépare à toute vitesse, ne prends pas de petit-déjeuner et Paf ! La crevaison ! Ah, il y a de ces jours ! J'appelle un ami qui m'aide à réparer mon pneu et à finir ma journée.
Je ne pourrai pas oublier ce lundi pourri, hier ! Je me lève plus tôt à cause de cette voiture qui passe avec une sono si forte qu'elle fait virer mon lit. Aujourd'hui, j'ai un rendez-vous important. Certain de n'être pas en retard, j'arrive sur le lieu, et je ne peux que constater l'absence de mon interlocuteur. Je suis dans une rage folle, car j'ai tant de choses à faire.
Mercredi, après une nuit d'insomnie, je vais trouve cette journée très longue J'ai à peine posé le pied que déjà, je sens qu'il y a un truc qui cloche. Une odeur de brûlé assaille mes narines pas encore vraiment réveillées, en même temps que j'entends un remue-ménage dans la cage d'escalier. Pim-pom, pin-pom! Oh là, ça doit être grave ! Par le fenêtre de la chambre, je vois les pompiers arriver dans la cité, déplier la grande échelle juste sous mon bacon. Le pompier qui monte me fait signer de le rejoindre. En moins de deux minutes, je me retrouve en pyjama et pieds nus sur le parking à 5 h 30 du matin. Je sens que je vais devoir expliquer encore une fois à mon patron pourquoi je ne suis pas à l'heure. Quelle poisse ! Et je voulais demander mes congés.
Jeudi : c'est ma journée de repos. Je vais pouvoir dormir un peu. Drinnnng ! Qui sonne à ma porte. J'aperçois le facteur par le juda. Une minute ! Je m'habille, rapidement, et je me retourne un ongle. Ouille ! J'ouvre rapidement la porte au facteur qui me tend un paquet qui m'échappe des  mains et tombe par terre.
Vendredi, rien a changé. Ce matin, le réveil n'a pas sonné. J'ai bien dormi au petit matin. Je comprends maintenant le mot : grasse matinée. Bien que mon sommeil eut été agréable, un mal de tête vient tout perturbé. Pas de facteur aujourd'hui mais la sonnerie de la porte sonne. C'est la voisine qui m'informe que ce soir ils organisent chez eux l'anniversaire de leur mariage, et je pourrais me joindre à eux. Bon, je sens que je dormirai demain. Profitons-en pour réparer la crevaison, bien recharger la batterie du téléphone, et je serais prêt pour la grande fête de ce soir.
 
Une semaine noire
Pourquoi pleut-il ne ce lundi matin ? Vite je me lève car je dois faire face aux embouteillages. Guylène me sonne pour me souhaite une bonne semaine Je prends enfin ma douche, et me prépare. Bref, je suis déjà en retard. Mais restons zen, roulons tranquillement. Je suis enfin à mon rendez-vous.
Et rebelote, mardi sera encore une journée où rien ne va marcher. C'est comme ça, je le sens dès le réveil. Et d'ailleurs, pourquoi n'a-t-il pas sonné ce matin ? Encore une panne d'électricité, cette nuit, je parie. Il faut que j'aille vérifier la machine à laver. Et zut, évidemment, il y a de l'eau dessous. Comme si j'en avis pas assez avec le repassage d'hier soir, maintenant il va falloir que j'éponge le sol. Je vais finir par me payer une bonne migraine avant de commencer à travailler. J'espère que demain ça ira mieux car j'ai rendez-vous chez le dentiste après le boulot. Aie ! Mais qu'est ce qu'il fiche sur le canapé ce chat . Il m'a griffé le dos quand je me suis assise dessus. Je peux même pas déguster mon cappuccino tranquillement.
Déjà  mercredi ! Que le temps passe vite. Il me faut vraiment finir mon ménage ce matin avant d'aller chez le dentiste, car je ne sais pas à quelle heure je sortirai de là.  Demain je reçois mes copines de danse. Aie, et cette migraine qui me reprend, et ce chien qui aboie sans arrêt. Mais que se passe-t-il dehors ?
Rien n'a changé ce jeudi. Cette migraine qui continue, le téléphone qui ne cesse de sonner. Mes copines me sonnent pour s'assurer que le rendez-vous à la maison tient toujours. Vite au balai et enfin, elles arrivent. Nous passons toute la journée ensemble. Vingt et une heures : ça fait 8 heures que nous papotons, rions et racontons. La journée est termine, fatiguée, sans regarder l'état de la maison. Je plonge dans mon lit, pour du sommeil bien mérité.
Ce matin, réveillée très tôt ce matin, par ces chiens qui continuent d'aboyer depuis 2 jours, je file à la cuisine. C'est l'apocalypse, les filles m'ont tout laissé en plan. Il y a de la vaisselle partout, des mégots froids qui empestent, des papiers de sucreries dans les vases. Elles se sont lâchées, les malpropres, même ma salle de bain est sans dessus-dessus, mon maquillage est renversé dans le lavabo, mes parfums débouchonnés et les serviettes ont du servir à une horde d'indiens pour enlever leurs peintures de guerre. Ah, elles ne sont pas prêtes de revenir. Heureusement, je vais avoir le week-end bien pourri pour ranger et me reposer, car comme d'habitude, la météo annonce de la pluie et des orages !
 
Une semaine de cauchemar
Un lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura jamais ! Cloclo en chantant cela, avait complètement tort. Il faut beau tous les lundis, car après un week-end pourri, sous le vent et la pluie à rester enfermée, devant la cheminée, miraculeusement, le soleil revient ! Et cela fait déjà deux mois que ça dure. Le hic, bien sûr, c'est que le lundi, tout le monde travaille, moi compris. C'est avec désespoir que je vois le soleil facétieux me faire de l'œil à travers la vitre de mon bureau. Il aura déjà disparu à l'horizon depuis longtemps quand je rentrerai à la maison. Allez, on verra bien demain.
Ah, le mardi : je suis sur le terrain pour faire des relevés Comme la veille, un soleil radieux illumine le ciel. Mais j'ai oublié mon cahier de note, alors que je suis déjà dans ma voiture. Je retourne le chercher et c'est en sortant du bureau qu'une pluie torrentielle s'abat sur moi.
En ce mercredi, temps gris. Je n'oublie pas ces deux derniers ours. Je respire un grand coup, puis expire Je ressens une joie immense énergisant mon esprit : la journée sera bonne, et elle sera bonne ! J'ai pu tout faire, malgré de menus tracas ; je suis allée à la boulangerie et respirer la bonne odeur du pain aromatisé, des gâteaux aux milles couleurs dans les vitrines. Mais quand je veux goûte à ce nouveau pain, je suis déçu : il n'y a pas de soleil, c'est un pain de régime. Je me faisais une telle joie !
Jeudi. Ce matin, je n'ai que ce pain sans sel pour mon petit-déjeuner, avec du beurre sans sel, et café sans sucre, ca j'ai oublié d'en racheter, hier. Je vois cela comme une mauvaise augure pour la journée. Coupure d'eau : pas de douche fraîche pour me réveiller ; l'ascenseur en panne, je me tape les cinq étages pour regagner mon bureau. L'ordinateur ne veut pas démarrer, il bogue en boucle, en émettant des bips-bips aigus d'agonie. Mon chef finit par débarquer dans mon bureau en me demandant le rapport. Il est furax ! Bien sûr chef, quand mon ordinateur voudra bien se mettre à travailler.
Je dois réagir car nous sommes vendredi, et la semaine s'achève : je n'ai pas avancé d'un iota. Une bonne douche fraiche, aujourd'hui, mais à peine essuyé, mon nez coule. Non, pas ça ! Un rhume, pas ce matin ! Oh et cette migraine.. ! Oh non, mon portable, je l'ai oublié. Je dois retourner le chercher car je dois préparer la réunion de ce soir et tous mes contacts sont dedans. Et évidemment pour changer, les embouteillages. Que vais-je pouvoir faire ce week-end ?

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